Ô Mêlodie de la sève
qui dans les instruments
de tous ces arbres s´éleve-,
accompagne le chant
de notre voix trop brève
Cést pendant quelques mesures
seulement que nous suivons
les multiples figures
de ton long abandon,
ô abondante nature.
Quand il faudra nous taire,
dáutres contineuront ...
Mais à présent comment faire
pour te tendre mon
grand cæur complémentaire?
(Rainer Maria Rilke)